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8 VINO ! | N°3 | JUIN- JUILLET-AOÛT 2014

I V I N O m a t c h I

Par Di r k Rodr iguez

Pas d’été sans rosé !

La dégustation VINO MATCH de ce numéro s’est déroulée sous le signe de l’été - pouvait-il en être autrement ? Et qui pense été, pense rosé. Dans le sens le plus large du terme d’ailleurs, car tous les types de rosé ont été examinés au cours de cette super dégustation. On y trouve évidemment du rosé tranquille, mais le rosé pétillant était également de la partie, issu de nombreuses origines. Nous avons dégusté du champagne, noblesse oblige, mais également divers crémants, spu-mante, sparklings et bien entendu cavas.

Il en était de même pour les rosés tran-quilles : parmi ceux-ci se trouvaient les classiques provenant de la France, de l’Italie, de l’Espagne et du Portugal, mais également ceux du nouveau monde et même de la Slovénie.

Aucun respect strict du millésime n’était imposé. Les vendanges 2013 étaient pré-férées - nous sommes en efet toujours convaincus que le rosé doit être dégusté jeune pour profter au maximum de ses

arômes primaires et de sa fraîcheur - des vins pétillants non millésimés étaient également acceptés.

Le procédé de production importait peu également, car outre les rosés tradition-nels, nous avons reçu bon nombre de «ro-sés spéciaux», c’est-à-dire des rosés passés en barrique ou produits selon le procédé ‘Clairette’.

Ni le choix ni la diversité ne manquaient, ce qui n’a pas facilité la vie de nos panels de dégustateurs.

Il faut noter que nous nous sommes trou-vés face à une sélection très large, mais surtout à une ofre très ‘large’, répondant à divers styles et présentant un profl de goûts étonnamment diversifé. La gamme s’étend des vins de soif simples, purs et pétillants, frais jusqu’aux rosés plus matures, amples, contenant beaucoup de matière. Ou encore des vins d’apéritif frais jusqu’aux excellents vins de repas ofrant de nombreuses possibilités sur le plan de la gastronomie.

Autre constante: toutes les régions pro-duisent à l’heure actuelle de très bons rosés, rafnés, sans complexes ; celui qui pense que le bon rosé provient unique-ment de la France se trompe lourdement.

En résumé ? Le rosé actuel est un vin à part entière et n’est plus un « pis-aller » pour monsieur qui n’apprécie pas vrai-ment le vin blanc et madame qui n’aime pas le rouge. L’amélioration de la qualité des dernières années est simplement phé-noménale et le rosé peut occuper, sans complexe, une véritable place comparable à celle d’excellents rouges ou blancs.

Osons une prédiction hardie. Si l’été nous ofre son côté ensoleillé - le prin-temps a déjà été prometteur - de nou-veaux chifres records s’enregistreront à nouveau. En France, le rosé a déjà dépassé le blanc, ce qui n’est pas (encore) le cas chez nous, mais le rosé a entamé une croissance claire. Nous levons déjà notre verre, de rosé, à votre santé et vous souhai-tons un bel été !

Nous tenons encore à remercier les membres du jury, présents en masse pour cette dégustation estivale :

alex Bovri, Vicky corbeels, René couvreur, muriel Lombaerts, murielle Feyen, Sofe Similon, Philip Polo Fritz, hughes Bellin, Rik Baekelandt, Louis havaux, Dirk Rodriguez

Rita tweepenninckx, marc Vanel, Kris Van de Sompel,

Bruno Van Geyseghem, Jeroen Van Greusven

Vino! Gallery

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Vino! | n ° 3 | juin-juillet-août 2014

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