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N O U V E L L E S D E S V I G N O B L E S

VIF SUCCÈS DES VENDANGES EN AFRIQUE DU SUD

Les vendanges ne se sont pas déroulées aussi facilement dans toutes les W.O. (appel-lations) sud-africaines. Certaines ont en efet dû faire face à des précipitations au moment des vendanges. Mais dans les zones côtières, les vendanges ont été excel-lentes. Cette information a été communiquée par VinPro, une organisation réunis-sant 3.900 viticulteurs sud-africains.

La saison a bien commencé partout, grâce aux pluies sufsantes au printemps, ce qui a nécessité moins d’irrigation que d’ordinaire. Dans certains cas, la pluie a tou-tefois entraîné des maladies, comme la pourriture grise, qui a ensuite exigé plusieurs traitements. ÀOranjerivier (Orange River), le gel tardif a causé des dégâts et engen-dré des pertes de recettes. Breede Rivier a connu des pluies torrentielles au milieu de l’été. Au total, le volume vendangé a été de 2,6 % inférieur à celui de 2013, qui avait battu un record. Mais des zones côtières comme Elgin, Hermanus, Hemel en Aarde Vallei et la Coastal Region, d’une importance considérable pour les vins de qualité, ont échappé à la majeure partie des pluies et ont enregistré un surplus de 20 %. Mars, qui est habituellement le mois des vendanges, a été très froid. Par consé-quent, bon nombre de viticulteurs ont décidé d’attendre le mois d’avril pour cueil-lir les raisins. Une sage décision puisqu’une sorte d’été indien a suivi en avril. Les viticulteurs qui ont vendangé assez tard s’attendent à des vins complexes dotés de sufsamment de fraîcheur.

Aperçu de quelques appellations importantes :

• Paarl : année exceptionnelle, avec des volumes beaucoup plus élevés que d’ordi-naire (surtout dans les drylands) et également une très bonne qualité. • Robertson : printemps difcile, mais la fn de l’été a engendré une bonne qualité. • Stellenbosch : printemps très humide mais qui n’a pas fait de tort car ici, tant la qualité que le volume ont été supérieurs à la moyenne.

Au total, la production s’est élevée à 11,31 millions d’hectolitres. D’une manière générale, c’est donc la satisfaction qui règne parmi les viticulteurs sud-africains.

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JUIN- JUILLET-AOÛT 2014 | N°3 | VINO ! 7