Page 7 - Flipbook Fr 1 2014

Cela a commencé avec le Château Malescasse, Cru Bourgeois, qui déclara début février que ses vins du millésime 2013 seraient commer-cialisés sous la simple appellation Médoc. Et que le second vin, La Closerie de Malescasse, ne verrait pas le jour. Dans le Haut-Médoc, tout sera même vendu en vrac ! L’œnologue Stéphane Derenoncourt, conseiller de Males-casse (et d’une centaine de vignobles dans le monde), confrme les prévisions du Château : “Ce fut une décision terrible, mais nécessaire. Je ne dis pas que le vin est mauvais. Mais, en ce qui concerne Malescasse, il n'est pas à la hau-teur de nos ambitions. Plutôt que de pousser un vin qui ne nous convient pas, nous avons préféré nous ‘couper un bras’ et le laisser pas-ser”, déclarait-il au Figaro le 6 février dernier. Cette décision, Derenoncourt se voit d’ail-leurs obligé de l’appliquer à son propre projet, Parcelles de Stéphane Derenoncourt mené en collaboration avec la maison de négoce Bouey. Si c’est un coup marketing, comme certains le laissent entendre, il a incontestablement un certain prix… (div)

En 2013, les Chinois sont devenus les plus grands consommateurs de vin rouge de la pla-nète avec 1,865 milliard de bouteilles consom-mées en 2013, devançant ainsi les Français, les Italiens, les Américains et les Allemands. Si l'on considère l'ensemble des vins tran-quilles et effervescents, l'Empire du milieu ne se retrouve toutefois qu'à la 5 e place. Plus de 80% des vins consommés en Chine sont élaborés sur place, le pays est en efet devenu le 5 e producteur derrière l'Italie, la France, les États-Unis et l'Espagne. Réalisée par le cabi-net britannique IWSR (International Wine and Spirits Research) à l'occasion de Vinexpo Hong-Kong en mai prochain, l'étude qui met en évidence ces chifres souligne également que la consommation mondiale de vin a aug-menté de 3,23% entre 2008 et 2012 et qu'elle augmentera encore de 4,7% entre 2013 et 2017. (mv)