Page 39 - Flipbook Fr 1 2014

Le directeur général de ce second Grand Cru Classé 1855, de Mar-gaux nous a convié à une dégustation de quelques millésimes repré-sentatifs de ce vignoble prestigieux. Dès son arrivée à Lascombes en 2001, l’ancien directeur technique de Lafte Rothschild , de Duhart-Mi-lon puis de l’Evangile a entrepris de restructurer le vignoble de 112 ha pour obtenir une adéquation parfaite entre le terroir et les cépages. Ces derniers se composent principalement de 50% merlot et 45% de cabernet sauvignon, ainsi qu’un peu de petit verdot, pour une produc-tion de 300 000 bouteilles pour Lascombes et 200 000 pour le second vin Chevalier de Lascombes. Une gestion moderne mais de tradition médocaine de la vigne au chai à la hauteur de son classement, avec Michel Rolland comme œnologue conseil. Très proche de la nature, Dominique Befve afrme avec ferté ses origines «paysannes».

Chevalier de Lascombes en 2009 et 2010 : deux grands millésimes frui-tés, souple, tanins fondus et plus croquant sur le 2010. Pour le «Grand Vin» une confrmation pour le 2001 et un étonnant 2004, deux vins équilibrés et encore pleins de charme et prometteurs. Pour terminer cette somptueuse série très racée , un remarquable 2007 (un millésime actuellement au top niveau dans les bons bordeaux), et un séduisant 2009 concentré, élégant et fruité. Et pour finir en beauté le 2005, une exceptionnelle réussite tout en fruits, en puissance, équilibrée, en suavité, avec des tanins nobles dans une fnale opulente. (lh)

À l’attention de celles et ceux qui seraient encore à la recherche de petits cadeaux pour des amateurs de vins «difciles» : en collaboration avec MaximDe Muynck (L’Air du Temps), Neuhaus a développé une petite boîte de pralines qui se marie parfaitement avec une série de vins sélec-tionnés et commentés par Maxim, Sommelier de l’année 2009. Le nom du gadget : Te Sommelier Collection de Neuhaus. (dr)

Le Calvados est une boisson distillée dont nous les Belges ne connais-sons pas tous les secrets et que nous n’exploitons pas sufsamment pour les cocktails. Pour commencer, nous associons toujours le Calvados aux pommes, alors qu’il pourrait tout aussi bien s’agir de poires. Saviez-vous par ailleurs qu’il existe trois appellations diférentes? Outre l’Appella-tion Calvados Contrôlée générale, il y a également deux plus petites régions d’origine dont les amateurs sont très friands : le Calvados Pays d’Auge et le Calvados Dromfrontais de taille plus restreinte. Dans la première région, nous retrouvons surtout des pommes, dans la seconde beaucoup de poires, un aspect que nous constatons également dans la typicité du goût. Le bon Calvados est rarement bonmarché et les cuvées les plus récentes coûtent environ 25 euros. Pour les plus anciennes, il n’est pas rare de devoir débourser au moins 75 euros. Jusqu’il y a peu, ce breuvage ne suscitait que peu d’enthousiasme de la part des barmen, en raison de sa couleur jaune doré. Mais l’engouement actuel pour les cocktails a changé la donne pour le Calvados. Personnellement, nous apprécions la combinaison de la profondeur de saveur, d’une part, et la puissance de séduction du caramel et des notes de crème brûlée, d’autre part. Dans notre pays, parmi les marques les plus connues, nous retrou-vons le Morin (distribué par Mampaey) et le Château de Breuil (distri-bué par VinePlus ). (dr)