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Si vous pensez que les 1400 cépages repris dans le manuel ‘Wine Grapes’ de Jancis Robinsons englobent ceux du monde entier, détrompez-vous. Ce livre n’aborde que les cépages usuels ‘commerciaux’, le terme ‘commercial’ signifant ici les cépages qui conduisent, chez au moins un viticulteur, à une vente en bouteille. Mais il en existe beaucoup plus: Connaissez-vous l’uvalino, le limniona ou l’öster-reichisch weiss ? Il s’agit de cépages extrêmement rares, menacés d’extinction. Et on peut en citer de nombreux autres. Le monde du vin ne se compare pas à celui du poisson. Plus le thon et le cabillaud deviennent populaires, plus la chance de les voir survivre s’amenuise. Pour les cépages, la situation est inversée: plus le cabernet-sauvignon est populaire, plus le risque de le voir refouler les autres espèces est grand.
Par conséquent, en 2013, pas moins de 80% du vignoble mondial sont occupés par seulement 20 cépages internationaux. Les cépages menacés doivent donc compter sur des «mécènes» ou sur des viticulteurs préoccupés qui les replantent afn de les protéger contre leur disparition. Mais d’où vient cet intérêt ? 1400 cépages différents ne suffsent-ils pas pour le vin ? En juillet, 60 diplômés de l’enseignement supérieur et viticulteurs se sont penchés sur la question à Porto, lors du «Wine-Mosaic». Sous la présidence du Français legroupe a décidé, dans une résolution, qu’il est important d’honorer l’héritage vinicole, ne serait-ce que parce que la vinodiversité peut aider à contrer la propagation des maladies du vignoble. Cf. également winemosaic.org (dr)
Vinodiversité : plaidoyer pour les cépages menacés
g r a p p i l l é
Il est connu que le gel et la grêle ont été responsables, au cours des der-nières années, de la faible production de vins de Bourgogne. La qualité est néan-moins restée à un bon niveau et la demande n’a donc pas baissé. Une importante aug-mentation du prix s’en est suivie. Entre janvier et avril 2013, les ventes de bourgogne se sont élevées à 214,5 millions d’euros, un chiffre dont on ne s’est approché qu’en 2009. Les prix élevés ont incité les viticulteurs de Bourgogne à vendre le plus de stock possible, ce qui augmente le chiffre des volumes vendus. Le volume des vendanges en 2012 était inférieur de 13% à celui de 2011, qui était déjà bas lui-même. Mais malgré cette diminution, nous constatons qu’un vo-lume supérieur de 5% a été exporté vers les Etats-Unis et le marché d’exportation dans son ensemble a grimpé de 4,3%. L’augmentation des prix n’est certes pas une fable: une barrique de Gevrey-Cham-bertin en vrac coûte cette année en moyenne 41% de plus qu’en 2012 (€1.544 pour 228 l). Le prix du Pommard a même augmenté de 61%. Le bourgogne ‘ordinaire’ générique: + 30%. Chablis: +20% (les vendanges se sont révélées meilleures que prévu). Les prix aug-mentés ne sont cependant pas la préoccupation principale de nos importateurs belges: ils sont à la recherche de nouveaux producteurs pour pouvoir fournir du vin à leurs clients. Car en plus des vendanges décevantes (les prévisions de 2013 ne sont pas non plus très bonnes), ils sont confrontés à des importateurs de Hong-Kong qui ont des sommes importantes à disposition: les Chinois sont actuellement plus à la recherche de vins de Bourgogne que de Bordeaux. (dr)
Le prix d’une barrique de
Pommard: +61%
C10, un réseau de distribution français pour le sec-teur de l’horeca et hôtelier, a fait réaliser une étude sur les habitudes et les préférences du consommateur français. Un certain nombre de tendances, qui s’ap-pliquent également à notre pays, en découlent. Parmi les consommateurs de vin, 64% indiquent qu’ils pré-fèrent commander le vin au verre, plutôt que par bou-teille complète (27%). Chez la jeune génération (<26 ans) cette tendance est encore plus marquée : 77% des dégustateurs débutants préfèrent le verre. Seuls les quinquagénaires et plus sont davantage attachés au bruit de la bouteille qu’on débouche : 32% pré-fèrent une bouteille complète. Les arguments pour le verre sont : moins de risque d’un mauvais vin (43%), moins de risque d’ivresse (31%) et la possibilité de goûter de cette manière plusieurs vins (20%). L’étude montre également qu’en France, le vin est retombé à la troisième place. Le café (72%) est en tête de liste, suivi de la bière (47%) puis arrive le vin (40%). (div)
Etude française: la vente du vin au verre augmente
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