Page 53 - Flipbook FR 3-2012

Une rencontre entre les idées de Kris Cou-vent et le chanteur de Das Pop et amateur de vin Bent Van Looy ne pouvait déboucher que sur une belle histoire. Celle d’un nou-veau bordeaux blanc, portant une étiquette élégante, qui semble être découpée directe-ment dans un débardeur de Bent. Kris Cou-vent a été bien inspiré, car après quelques

tubes et surtout depuis sa participation à l’émission «De Slimste Mens», Bent van Looy est un personnage connu, porteur d’une image moderne. Kris Couvent a raison, lorsqu’il affrme qu’il faut plus d’initiatives telles que celle-ci pour promouvoir la région de Bordeaux. Même si seuls quelques Fla-mands s’intéresseront au fait que la Cuvée Bent Van Looy (BVL) provient de Bor-deaux, l’important est que le vin soit bon. Ce dernier est frais, élégant, non compli-qué (comme l’indique Bent Van Looy lui-même), présente un caractère de sauvignon moderne, est agréable à l’apéritif, idéal en accompagnement d’entrées telles que les salades, les fruits de mer et les plats légers à base de poisson. Un vin convaincant, comme a également su le souligner le jury du Concours Mondial du Sauvignon : le vin a immédiatement reçu une médaille d’argent. L’étiquette de cette Cuvée, conçue par Bent Van Looy, subira, au cours des quatre années à venir, à chaque fois une modifcation subtile. En bref, si vous n’appré-ciez pas vraiment la shiraz de Motörhead, le bordeaux blanc élégant de Bent Van Looy vous propose une alternative. (dr) Info: couvent@lespritcouvent.com

Le Calvados Château du Breuil a parcouru un beau trajet depuis son établissement, en 1954, au cœur du Pays d’Auge, qui reste le berceau du bon Calvados. De la qualité, du savoir-faire et un marketing bien réféchi ont conduit le domaine dans 52 pays différents. Le The Chocolat Blend 41°, qui est pro-posé ici a été développé tout spécialement par le maître de chais du châ-teau, taillé à la mesure des créations du maître chocolatier normand

Michel Cuizel . Le plaisir est maximal si vous lais-sez fondre un morceau de chocolat noir (ou un autre dessert raffné au choco-lat) sur la langue, puis dégustez le Calvados. Les arômes et le goût des deux ingrédients se réunissent en une symbiose intime en bouche. Infos : Vine-plus, mceuppens@ vineplus.be

Armando Cappaert d’Armando’s Vi-neyard ne regrette qu’une seule chose : de n’avoir pas débuté plus tôt dans le monde du vin. Il est une de ces per-sonnes rares qui vieillissent en se jouant des diffcultés. De batteur amateur, il est devenu un véritable musicien pro-fessionnel. Il n’a jamais eu la prétention de devenir un «grand», à la tête de son propre orchestre, mais ses services ont été loués par des artistes connus. Parmi ceux-ci, on peut mentionner Bart Peeters (avec un orchestre de la VRT, avant qu’il ne devienne présentateur), Roland ou Boogie Boy. Au cours d’une période plus calme, en 1997, il est parti, seul, à Com-postelle. Un voyage à pied de 3 mois. Ce trajet lui a permis de découvrir l’Es-pagne et, qui plus est, les vins espagnols. Après son retour, il est reparti en voiture pour aller chercher du vin. Rapidement, ses allers-retours sont devenus réguliers, pour transporter du vin pour lui et ses amis. En 2005, il a décidé de se lancer professionnellement dans le vin. N’était-ce pas un peu tard ? N’avait-il pas peur d’une saturation du marché ? “Certai-nement pas,” nous répond-il, sûr de lui,

“ce que d’autres faisaient, je pouvais le faire mieux, telle était ma conviction.” 7 années plus tard, il a pu apporter la preuve de ses dires : un tout nouvel out-let, un grand dépôt en annexe, condition-né, creusé idéalement dans une colline apportant la fraîcheur. Son attitude a-t-elle changé, suite à ce succès ? “Aucu-nement, le vin, pour moi, c’est de la mu-sique. Je joue avec. Je ne vends pas de produits dont je ne suis pas convaincu. Je ne vends pas non plus à des restaurants où je n’aime pas aller manger. Je suis très têtu. Je n’ai pas le sens du commerce à court terme. Mais je travaille sur le long terme.” Ressent-il la crise espagnole chez ses producteurs, avec lesquels il signe uniquement des contrats d’exclusivité ? “Etonnamment, non, je ne la sens pas. Les producteurs avec lesquels je travaille ont légèrement augmenté leurs prix, ce qui me semble correct car leur travail est excellent. Ils ne constatent pas non plus de diminution de la demande pour leurs vins.” Il demande cependant à ses producteurs de l’aider au mieux pour la promotion : venir à Megavino (où le stand d’Armando double en surface) et envoyer des vins au Concours Mondial. Et la récolte est superbe: 5 de ses vins

ont obtenu une médaille au Concours Mondial à Guimaraes. Et le Cava Pago de Tharsys Rosé Reserva a même obtenu une Grande Médaille d’Or. “Dommage que je n’ai pas débuté dans les vins à 25 ans !” Mais pas de souci, Armando est suffsamment enthousiaste pour continuer à jouer pendant encore de nombreuses années. (dr) Infos: armanado@armando.be