Page 35 - Flipbook FR 3-2012

EL: “Et donc, il ne faut surtout pas négliger la future génération. Nous y travaillons avec notre gamme Cool Harvest , une sé-rie de vins plus légers et moins alcoolisés, qui misent sur la fraîcheur. La gamme de Jacob’s Creek est conçue de la façon sui-vante : lorsque vous êtes jeune et que vous ne voulez pas dépenser beaucoup d’argent, vous achetez Cool Harvest. Lorsque vous vivez plus confortablement, vous passez à la gamme Classic. Et lorsque vous avez des invités de marque, vous optez pour un

EL: Les vins de Jacob’s Creek sont élaborés avec 15% de raisins de nos propres récoltes. Cela nous rend très fexibles. La plus grande partie des raisins provient de contract growers qui ont souscrit à la charte de qualité de JC. Nous achetons ce dont nous avons besoin et avons les moyens d’ache-ter de la qualité, ce qui nous met à l’abri lorsque les vendanges sont un peu moins bonnes. L’image du vin australien a fuctué ces dernières années en raison d’un surin-vestissement, ce qui a mis la pression sur les prix. Mais JC a maintenu le cap et a tou-jours pu justifer son prix par la qualité de ses produits.”

EL: La fdélité à une marque existe bel et bien dans le vin. Je l’ai vu de mes propres yeux. C’est aussi lié au fait que les Belges sont bien éduqués au vin. Jadis, on pouvait tout au plus lire tous les mois un article sur le vin dans la presse traditionnelle. Main-tenant, c’est toutes les semaines. Ce pro-cessus éducatif est important pour nous, parce qu’il constitue un avantage pour les marques de qualité. Et lorsqu’un produit devient le petit préféré de quelqu’un, il a gagné la partie. Lorsque Colruyt fait une promotion sur le Roodeberg , la vente aug-

mente massivement en un mois. La fdélité à une marque existe vraiment. Carrefour a été le premier à vendre notre Chardonnay et ce Chardonnay est encore toujours notre vin le plus vendu. C’est une autre preuve de loyauté. Les amateurs de vin aiment la diversité, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne reviennent pas régulièrement à leur marque préférée. Récemment, j’ai aperçu une connaissance dans un petit super-marché de Tervuren, avec quatre cartons de Jacob’s Creek dans son caddy. Je lui ai alors conseillé d’acheter deux cartons d’un autre vin, pour avoir un peu de diversité. En tant que marque mondiale, nous avons par ailleurs une gamme assez large, de telle sorte qu’une bonne part de la diversité se retrouve aussi sous la bannière de JC : le consommateur a le choix entre différents assemblages et mono-cépages. Lors de tests de ‘brand-awareness’, nous remarquons cependant quelque chose de très particu-lier : dans le vin, les marques qui viennent spontanément à l’esprit des gens n’existent pratiquement pas. Savez-vous quelle est la marque la plus citée ? Bordeaux, … qui n’est évidemment pas une marque. Et en

EL: Oui, et le petit plus qui accompagne ce virage écologique, c’est qu’il accroît notre rentabilité. ‘Jacob’s Creek goes green’ se traduit, outre par une réduction de notre consommation d’énergie et d’eau, ainsi que de nos émissions de CO2, par une série de résultats inattendus. Le passage à des bou-teilles plus légères nous permet de trans-porter 25% de bouteilles supplémentaires par conteneur. Nous envisageons désor-mais même d’embouteiller en Angleterre. Non seulement, cela réduirait nos frais de transport et nos émissions de CO2, mais ce serait aussi bénéfque pour la qualité de nos vins!

En matière de sport, Jacob’s Creek, au cours de la décennie écoulée, avait mis l’accent sur le tennis. Maintenant que Justine Henin a arrêté et que Kim Clijsters dispute sa dernière saison, Eric Lanin a donc choisi de sponsoriser les équipes nationales de hockey. Un coup dans le mille, puisqu’après l’équipe masculine, l’équipe féminine est également parvenue à se qualifer pour les Jeux olympiques de Londres.