Page 34 - Flipbook FR 3-2012

le jazz, dans le sport sur le hockey, dans la culture sur la photographie noir et blanc, et dans la gastronomie sur l’outdoor cooking raffné. Dans ce dernier domaine, nous avons passé des contrats avec Frank Fol , le ‘Chef des légumes’, et avec Kurt Deko-ninck , le champion du monde belge du

barbecue, qui travaille avec des techniques de cuisson à basse température.”

Vino: L’idée semble bonne, mais com-ment savez-vous si cela a de l’effet ?

EL: Nous l’avons mesuré: nous avons ob-servé une importante augmentation dans

les régions où nous faisions du sponsoring. Nous avons commencé avec Gent Jazz . Louvain, Anvers et Bruxelles ont suivi. Nous voulons désormais nous étendre à Hasselt et en Wallonie, où nous espérons nouer une collaboration à Liège. Il y a aussi la vente directe : au début, le return direct atteint à peine 25%, mais par la suite, il devient énorme. A Werchter, la première année, nous avons vendu 2.000 bouteilles. Maintenant, nous sommes à 15.000. Et en réalité, ce n’est qu’un effet secondaire. Le principal résultat du sponsoring d’événe-ments, c’est le fait que l’on noue d’impor-tants contacts pour les affaires ‘ on-trade’ . De cette manière, j’ai pu parvenir à des collaborations avec des gens qui travaillent de façon innovante avec le secteur horeca, comme Eddy Roothaert (ndlr : notam-ment The Velvet Lounge et Strandwerpen) et Christoph Trio (ndlr : notamment Blue Marlin et Soleada).”

Vino: Le vin suit-il la même voie que la bière lors de manifestations musicales ou sportives ?

EL: “Je ne le pense pas. Le vin a une conno-tation différente de la bière, surtout en Bel-gique. Au Memorial Van Damme, nous avons essayé de vendre du vin au stand de bière : ça n’a pas marché. Dès que l’on met du vin à côté de la bière et des hot-dogs, c’est foutu ! En Belgique, le vin a un standing spécifque. Il demande aussi un petit plus au niveau du service, certainement lorsque l’on attache de l’importance à la qualité et à la perception de sa marque, comme c’est le cas de Jacob’s Creek. Sur chaque stand, que ce soit un espace VIP ou un stand de vente, nous avons un responsable de la qualité qui vérife si le vin n’a pas un goût de bouchon et s’il est servi à la bonne température. Je m’en porte garant.”

Le ‘Chef des légumes’ Frank Fol, et le cham-pion du monde de barbecue, Kurt Dekoninck

Blanc

Jacob’s Creek Steingarten Riesling. Il doit son nom à un important vignoble de ries-ling situé à 400 mètres d’altitude dans le district de Barossa. La production de ce vignoble ne sufft pas à répondre à la demande actuelle. C’est pourquoi, une cuvée est actuellement réalisée avec une sélection d’autres parcelles de Barossa. Le vin est particulièrement sobre et minéral, avec de fnes notes d’acidité. Et bien en-tendu, il y a suffsamment de matière pour garantir l’équilibre. Nous avons goûté le 2011 et le 2006. Ce dernier nous a prou-vé que le vin vieillit parfaitement. Jacob’s Creek Creek Reeves Point Char-donnay. Une cuvée provenant de diffé-rentes parcelles de chardonnay à Adela-ïde Hills. Un beau chardonnay classique, avec des aromes qui révèlent un élevage sur bois: crème, vanille, fruits à noyau bien mûrs et un peu d’agrumes. Généreux en bouche, sans devenir pâteux ou trop gras. Jolie fnale avec un retour d’acidité, de la fraîcheur et des aromes secondaires de fruits. Nous avons dégusté un 2007 qui était encore au sommet de sa forme.

Rouge

Jacob’s Creek Barossa Shiraz Reserve. Issu d’une sélection de parcelles de Ba-rossa. Le vin fermente à une température

maximale de 28° C et est élevé dans des fûts de chêne français et américains (par-tiellement neufs). Le 2008 qui nous a été servi était parfait. Chêne, équilibré, fruits rouges et noirs encore juteux et bien pré-sents. Finale réussie, avec rétro-olfaction d’herbes sauvages.

Jacob’s Creek St Hugo Coonawarra Ca-bernet Sauvignon. Le grand classique des vins premium de la maison. Riche, com-plexe, profond et généreux, mais aborda-ble. Ce vin vieillit par ailleurs parfaitement, comme en témoigne le 1998 servi à côté du 2008. Dans sa jeunesse, l’accent est mis sur le fruit et sur un boisé agréable. En vieillissant, l’ensemble s’intègre plus joli-ment, mais après 14 ans, le fruit est encore présent. Une délicatesse.

Jacob’s Creek Johann Shiraz Cabernet. Le vin emblématique de la maison: un assemblage australien Shiraz-Cabernet, élaboré avec une sélection des meilleures parcelles de Coonawarra et de Mc Laren. Le vin est élevé d’abord deux ans dans du chêne français neuf, puis trois ans en bou-teille, avant d’être commercialisé. Seuls les superlatifs sont de mise: particulièrement complexe, parfaitement harmonieux, pro-fondeur divine, harmonie grandiose, fn de bouche interminable. Incontestablement notre préféré, malgré un prix plus élevé. (dr)

Les vedettes de la gamme de Jacob’s Creek

Dégustation de la gamme de Jacob’s Creek

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