Page 62 - Flipbook FR VINO 2-2012

La société Magnus Kwaliteitswijnen est archiconnue dans la région qui s’étend aux alentours d’Anvers. Les affaires de Patrick Magnus sont ancrées à Deurne et, depuis peu, également installées dans la Mechelsesteenweg à Kontich. Patrick Magnus, d’abord actif dans le secteur de la publicité, est arrivé en 1984, ‘par hasard’, dans le secteur du vin. Patrick Magnus : “J’étais en contact avec un seul négociant à Bordeaux et j’ai décidé de commencer à travailler avec ces personnes. J’ai été suivre un cours d’œnologie chez Jef Bessemans à Louvain, le seul endroit où une telle forma-tion était dispensée à l’époque. J’ai ensuite tenté de vendre du vin à des restaurateurs, mais ce n’était pas chose aisée, en tant que petit nouveau. Il était bien plus simple de convaincre de nouveaux amateurs de vin. Car eux nous écoutaient : un vin de qualité dans la catégorie de prix de 4 à 10 euros.” A l’époque, les campagnes de promotion se faisaient principalement via des mailings classiques par courrier. Patrick Magnus : “Après quelques années, les affaires ont commencé à bien marcher. En 90-91, je suis arrivé à une vitesse de croisière, puis mon frère est venu me rejoindre, muni de son diplôme d’une haute école de fnances. Il ne s’occupait cependant pas uniquement des fnances, à l’époque tout le monde s’activait encore dans tous les domaines - les livraisons. Au début, tout le travail se faisait au départ de la maison de mes parents, à Schoten. Début des années ’90, nous avons ouvert le magasin de Deurne. “ A partir de 1999, les affaires se sont envolées. Nous avons repris le magasin Manquoi, spé-cialisé dans la gamme supérieure de vins de Bordeaux. “La clientèle classique de Manquoi constituait un bon complément à notre clientèle existante” explique Patrick Magnus. Une étape encore plus impor-tante étant la reprise du Sappige Druif

Marijke Bilmeyer nous ont alors rejoint pour nous aider à développer la branche de l’Horeca.” Une nouvelle reprise importante a lieu actuellement, celle de Cavens , une maison également orientée vers une clien-tèle supérieure, Horeca et restaurants d’un autre niveau, avec des allocations impor-tantes de vins de pointe. A nouveau une reprise, qui se révélera également à l’avenir très complémentaire, lorsque les deux por-tefeuilles seront rassemblés. Le magasin de Cavens disparaît, mais le nom de Cavens et la clientèle trouveront un toit dans les deux magasins de Magnus: le premier ma-gasin à Deurne et le nouvel outlet avec un dépôt central à Kontich. Que nous réserve l’avenir ? Selon Patrick Magnus: “Après un certain laps de temps, nous intégrerons les deux portefeuilles en une seule liste, puis nous déciderons quelles autres régions nous voulons développer. Mais la philosophie de la maison l’emportera toujours : un vin de qualité à un bon prix.” (dr)

Les vins de cette bodega, située dans la vallée de Colchagua, partenaire du groupe San Pedro, sont maintenant distribués en Belgique par l’importateur de San Pedro : Schenk, mais uniquement via les cavistes et le négoce traditionnel.

Nous avons dégusté au Chili, les vins de cette bodega disponibles en Belgique qui ont récoltés de nombreuses médailles au Concours Mondial de Bruxelles

• Variétal, des vins de cépages : char-donnay, sauvignon blanc, sauvi-gnon rosé, cabernet sauvignon et cabernet sauvignon +merlot C’est l’entrée de gamme, parfois «snobée» par les buveurs d’étiquettes qui les critiquent sans les déguster. Ils plaisent, sont sans défaut et d’un excellent rapport quali-té-prix-plaisirs. Ces vins font un tabac à l’export, c’est une évidence

• Seleccion del Directorio, nous sommes dans la cour des «Gran Reser-va» c’est la gamme la plus sélective qui arrive sur nos marchés, avec un coup de cœur pour le sauvignon blanc (Col-chagua), un pinot noir, élégant (vallée de Casablanca, proche de l’océan) et un merlot (Colchagua) joli fruité, correct pour ce cépage qui nous semble en gé-néral, le moins intéressant au Chili. Dom-mage que le cabernet sauvignon n’a pas été choisi dans cette gamme. (lh)

“J’ai commencé le négoce du vin en 1961 – mon père était déjà actif dans ce secteur à Gand. Après mes études de philologie romane, j’ai étudié l’œnologie chez Robert Goffard (COOVI). Nous avons commencé à 90, mais seuls 7 ont été diplômés trois années plus tard. Nous organisions déjà des voyages d’études en Argentine et en Nouvelle-Zélande. Mon envie de promouvoir moi-même le vin et de l’ache-ter directement chez les propriétaires et auprès du négoce ‘Bureau de Courtage’ et ‘Vins Fins de propriétaires’ date de cette période. J’étais quasiment le premier en Belgique à introduire les noms tels que Delorme de Rully et Daniel Senard d’Aloxe-Corton, Jacques Prieur de Meursault ou Vincent Girardin de Santenay… Attention: ces noms étaient à ce moment incon-nus,” nous confe un Ludwig Cooreman (qui vient de fêter ses 75 ans) d’excellente humeur. Mais comment a-t-il obtenu ses entrées ? L.C.:”Je dois ces connaissances aux stages que j’ai suivi à la Station Oenologique à Beaune, où je suis, entre autres, entré en contact avec Robert Goffard et, via lui, avec Emile Peynaud. Grâce à eux, j’ai pu commencer à vendre mes vins directement à des établissements tels que la Villa Lorraine, le Comme chez Soi, Bruneau. Les grands de l’époque. J’ai commencé par des petits volumes, 100 bouteilles à la fois. C’est ainsi que j’ai grandi. D’abord à Koekel-berg, puis à Zellik dans un dépôt de 5.000