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« Previous Page Table of Contents Next Page »Un voyageur atterrissant à Bilbao y reste-ra volontiers une journée, ne serait-ce que pour y visiter le musée Guggenheim. Mais nous sommes liés par un emploi du temps serré et montons donc immédiatement dans notre voiture de location pour parcourir les 150 km qui nous séparent de Pampelune . La route nous fait découvrir, ci et là, des vues sur le golfe de Gascogne. Pampelune est connue pour ses courses de taureaux, or-ganisées dans les rues. Mais il s’agit surtout d’une ville à circulation restreinte, avec des ruelles sinueuses et d’agréables bars à vin dans le centre.
En route vers La Rioja, nous nous arrêtons à
Tudela . Nous traversons Alfaro , une petite ville dont part un chemin tortueux aboutis-sant à l’Ebre.
Un palace pour nous
Tudela est une typique petite ville de cam-pagne, agrémentée de nombreuses terrasses accueillantes autour des petites places du centre. Nous avons le plaisir de passer la nuit dans un «palacio» joliment restauré, faisant partie de la chaîne AC-Marriot Hotel . L’inté-rieur de l’hôtel est moderne, tout en respec-tant les traditions locales. Les chambres sont spacieuses, avec une terrasse et même équi-pées d’une sono. La gentillesse du person-nel est contagieuse. «Avez-vous bien dormi ? Vous n’avez pas été dérangé par le bruit ?» nous demande le réceptionniste. Nous ad-
mettons avoir très bien dormi. «Sachez ce-pendant que l’hôtel était complet cette nuit !»
nous informe-t-il fèrement.
Le deuxième jour, nous passons en par-tie par la Rioja Baja , étonnamment déser-tique. En arrivant dans la province d’Aragon, la chance nous sourit dans la petite ville de
Borja (cf. Campo de Borja): nous entrons sans l’avoir cherché dans le plus charmant restaurant des environs: La Bóveda sur la Plaza del Mercado, où nous dégustons des mets simples, mais délicieux, comme par exemple le boudin noir local.
Campo de Borja possède sa ‘Ruta del Gar-nacha’ locale. Vous trouverez des informa-tions complémentaires à ce sujet à la coo-pérative Bodegas Aragonesas, quelques km plus loin, dans la ville de Fuendejalón .
La route de 280 km entre Campo de Borja et Tarragona est somptueuse. Un paysage ini-maginable en Belgique. Nous y voyons pour la première fois un Toro espagnol sur un fanc de colline. Nous passons Saragosse , une ville dotée d’une superbe cathédrale et de vieux bars accueillants.
Après le passage du méridien de Greenwich, le paysage se transforme en un curieux ca-
nyon. En passant la rivière El Segre, notre instinct viticole se réveille à la vue des vi-gnobles de Costers del Segre situés sur les rives de la rivière. Vingt km plus loin, nous bifurquons vers la ville de Reus et aperce-vons pour la première fois le nom Falset , la capitale offcieuse du très réputé Prio-rat . L’appellation Priorat couvre trois petites villes: Gratallops, Porrera et Falset. C’est le matin, au moment où les habitants font leurs emplettes, que Gratallops est le plus amu-sant. Dans le bas de la place du marché se trouve une galerie qui donne sur une crê-perie sympathique et une rue commerçante où se trouvent quelques restaurants réputés, comme le Quinoa et le Celler de l’Aspic , connu pour sa carte de vins exceptionnelle. Si vous êtes à la recherche d’authenticité culinaire, nous vous conseillons de réserver une table au restaurant Hostal del Sport .
Maniérisme péruvien à Montsant
Nous découvrons un oeno-B&B parfait à proximité de Gratallops. Il faut sortir de la ville via la T-300 vers Marça . A la borne kilo-métrique 2, vous apercevez un château éton-nant : Mas Figueras .
L’histoire qui se cache derrière ce bed & breakfast est aussi étonnante que le bâti-ment lui-même. La légèreté qui se dégage de ce petit château est frappante: trop ludique pour la Catalogne rigide. Le propriétaire et œnologue Josep Grau nous raconte que cette propriété a été érigée à l’origine dans le style propre à la région. Mais elle a subi un véritable lifting lorsqu’elle a été revendue à un consul péruvien. Ce dernier a fait ve-nir une cargaison de professionnels du Pérou pour donner des traits latino-américains à la maison. Cet art décoratif a traversé les an-nées. Même si au cours de la guerre, la mai-son a souffert. Elle était en passe de devenir une ruine jusqu’à ce que le belge fortuné Luc Van Iseghem l’ait découverte, au cours des
Oenotourisme & conseils Le long de la
route du grenache
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Dans les rues de Requena
Hôtel AC Tudela
La Bóveda
La Place du Marché à Gratallops
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