Page 3 - Flipbook FR VINO 2-2012

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Baudouin Havaux - Louis Havaux - Dirk Rodriguez

Le présent

Dans une époque instable, le Syndicat de ces appellations en présentant son bilan «2011», semble arrivé à un niveau quelque peu rémunérateur pour les prix des ventes en vrac qui représentent 70% des ventes.

La création de «Mercure»

A son initiative le Syndicat a créé une société intermédiaire baptisée «Mercure», de négoce contre la baisse des prix. Celle-ci était composée de viticulteurs, négociants et courtiers qui se sont réunis pour observer le marché dans le but d’améliorer la valorisation de leurs vins.

Les vins de Bordeaux, sans indication géographique (VSIG)

Ce fut un long travail tout au long de l’année 2011 avec les autres représentants de la flière vinicole bordelaise. Une charte a été signée le 9/12/2011, permettant de commer-cialiser prochainement des vins de Bordeaux sous l’étiquette générique «Vins de France». Ces vins ne porteront pas d’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) et donc pas le nom de «vin de Bordeaux». Les signataires de cette charte expliquent : «Il s’agit de s’adapter plus facilement compte tenu de leur condition d’élaboration, à une demande de marché évolu-tive». Sur ces « V ins S ans I ndication G éographique» (VSIG), le nom de Bordeaux n’appa-raîtra pas.

La reprise de la commercialisation, principalement par l’export

Le syndicat constate pour les Bordeaux et Bordeaux Supérieur une reprise surtout dans les pays suivants : Chine +110%, Hong-Kong +65%, Royaume-Uni +12% , USA +30%.

Situation à l’export des AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur (% en volume)

Pays : Répartition à l’export et évolution 2010-2011

Chine : 21 % (+ 110 %), Allemagne : 16 % (+ 7 %) Belgique : 9 % (+ 5 %) Royaume-Uni : 9 % (+ 12 %) Japon : 8 % (+ 5 %) USA : 7 % (+ 30 %) Hong Kong : 4 % (+ 65 %)

Russie/Lettonie/Lituanie : 3 % (+ 30 % ) Canada : 3 % (+2 %) Pays-Bas : 2 % (+ 6 %) Suisse : 2 % (+1 %)

Les perspectives en 2012

Les stocks devraient être largement en diminution de 150 à 200.000 hl pour les AOC Bor-deaux et Bordeaux Supérieur. ll s’agit de la meilleure régulation de l’offre et de la demande depuis 10 ans. D’après l’observatoire économique du CIVB, on peut entrevoir une hausse de prix d’au moins 50 euros le tonneau (900 litres), très prochainement. (Sources : Syndicat des Bordeaux).

louis.havaux@yahoo.fr

La relance des Bordeaux et Bordeaux Supérieur

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«Il s’agit de s’adapter plus facilement et plus rapidement aux nouvelles techniques et à une demande de marché évolutive»